Claire-Marie Le Guay “organise son récit par des gestes amples, comme effleurant les mouvements d’une horloge intérieure dissimulée sous l’éloquence du chant” (Pianiste). Invitée en récital et en musique de chambre, elle s’est notamment produite au Carnegie Hall de New York, à la Philharmonie de Paris, au Suntory Hall de Tokyo et au Festival de La Roque d’Anthéron. En concerto, on a pu l’entendre aux côtés du Bayerischer Rundfunk, de la Kremerata Baltica, du New Japan Philharmonic, du London Philharmonic Orchestra et de l’Orchestre de Paris, jouant notamment sous la direction de Daniel Barenboïm et de Louis Langrée avec lequel elle a enregistré les concertos de Liszt, de Ravel et de Schulhoff. Son large répertoire inclut la musique de notre temps, en particulier celle de Thierry Escaich, qui lui a dédié plusieurs œuvres et dont elle est l’une des interprètes les plus fidèles. Claire-Marie Le Guay enseigne depuis 2001 au CNSMD de Paris et à l’Académie de musique française de l’École Normale de Musique de Paris Alfred Cortot. Lauréate des Victoires de la Musique Classique, Eisenhower Fellow 2015, directrice artistique du Festival de musique de Dinard de 2018 à 2023, elle a également collaboré de 2012 à 2020 avec l’Opéra de Dijon pour le développement d’actions en direction du jeune public. Artiste en résidence au théâtre du Chesnay depuis 2019, elle est l’auteure à ce jour de deux livres : La Vie est plus belle en musique (2018) et C’est la nuit qu’il est beau de croire à la lumière (2022), préfacé par Erik Orsenna. Elle a par ailleurs gravé une vingtaine d’enregistrements dont, chez Mirare, un disque Schubert avec le violoncelliste François Salque, l’album “Voyage en Russie”, un récital Bach, et un récent album intitulé “Les joies de l’âme” et consacré à Liszt.
© Lyodoh Kaneko