Jean-Frédéric Neuburger s’est rapidement imposé comme l’un des musiciens les plus doués de sa génération. Interprétant un vaste répertoire, de Bach aux compositeurs du XXe siècle, il s’est produit avec les orchestres les plus prestigieux – Philharmonique de New York, Symphonique de San Francisco, Philadelphia, Philharmonique de Londres, Orchestre Philharmonique de Radio France, NHK de Tokyo… – sous la direction de chefs tels Lorin Maazel, Christoph von Dohnányi, Michael Tilson Thomas, Jonathan Nott, Kazuki Yamada et Pierre Boulez. Invité régulier de festivals internationaux tels Verbier, Lucerne, Menton, La Roque d’Anthéron ou Saratoga, il se produit en tant que chambriste avec Renaud Capuçon, Bertrand Chamayou, Tatiana Vassilieva, et les quatuors Thymos, Modigliani et Ébène. Compositeur de renom, dont les œuvres ont été créées notamment par l’Orchestre Symphonique de Boston (Aube), par le Philharmonique de Radio France (Concerto pour piano n°1) et par le Gürzenich-Orchester Köln (Faits et gestes), Jean-Frédéric Neuburger consacre une part importante de son activité d’interprète à la diffusion de la musique contemporaine, assurant notamment les créations mondiales d’œuvres de Bruno Mantovani, Phillip Maintz, Yves Chauris, et celle du concerto pour piano et électronique Echo-Daimonon de Philippe Manoury. Sa discographie éclectique a reçu les éloges de la presse nationale et internationale et comprend, chez Mirare, des disques Ravel, Bach, Brahms, Liszt, Debussy, et Stockhausen dont il a enregistré Mantra avec le pianiste Jean-François Heisser. Il a également participé à l’enregistrement du dernier album du Quatuor Ellipsos, “Symphonic Stories” paru chez Mirare début 2025. Né en 1986, Jean-Frédéric Neuburger a étudié l’orgue, le piano et la composition avant d’intégrer à 13 ans le CNSMD de Paris qui lui a décerné cinq Premiers Prix. Il s’est ensuite perfectionné à Genève auprès de Michael Jarrell. Il a reçu le Prix Nadia et Lili Boulanger de l’Académie des Beaux-Arts en 2010, et le prix Hervé Dugardin de la Sacem en 2015.
© Carole Bellaiche