© Jean-Baptiste Millot | DR
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Navette Aix <> La Roque d’Anthéron – Aller/Retour 5€ (sur réservation)
Rendez-vous 1h15 avant le début du concert devant l’Hôtel Renaissance – 320 Avenue Mozart, 13100 Aix-en-Provence
Réserver la navetteNavettes électriques du parking à la scène pour les personnes à mobilité réduite
En savoir plusBardé de prix du CNSMD de Paris, surdoué du déchiffrage et de la réduction à vue, Christian Ivaldi est aussi flamboyant improvisateur que brillant soliste et chambriste. Il n’est pourtant pas de ceux qui rêvent d’être sous les feux de la rampe, mais plutôt de ceux qui aiment tirer les ficelles de la réussite et savourer leur victoire en coulisses. Non qu’il boude son plaisir, lui qui accepte parfois de faire cavalier seul le temps d’un concerto : mais s’il se plaît de loin en loin à brouiller les pistes en figurant en tête d’affiche, cet amoureux de la musique préfère encore la servir avec galanterie, humilité et discrétion. Aussi la musique de chambre, réunissant son goût de la convivialité et son amour du partage, remporte-t-elle toutes ses faveurs – qu’il donne la réplique à Tabea Zimmermann, Christian Ferras, Yuri Bashmet ou Mstislav Rostropovitch en son temps, ou qu’il partage son tabouret avec Martha Argerich, Noel Lee et Georges Pludermacher. En la matière, la pratique très à part du piano à quatre mains est pour lui un plaisir de gourmet : un échange intime et quasi fusionnel, qu’il pratique avec délices aux côtés de son complice de toujours Jean-Claude Pennetier. Christian Ivaldi a également hissé au premier rang l’art de l’accompagnement, cette discipline raffinée, toute d’abnégation et d’écoute subtile, et peut se targuer d’avoir été le compagnon fidèle et irremplaçable de monstres sacrés tels que Régine Crespin, Gabriel Bacquier ou Hugues Cuénod. Ce n’est là qu’un titre de gloire parmi bien d’autres pour ce curieux insatiable, épris de littératures rares et grand défenseur des musiques de son temps (Amy, Ohana, Boucourechliev, Ballif, Dutilleux). Pianiste qui ne professe pas un amour exclusif pour le piano, cet artiste éclairé a par ailleurs transmis pendant plus de trente ans son art de jouer de gentilhomme-musicien à ses disciples du CNSMD de Paris.
Admise dès l’âge de 13 ans au CNSMD de Paris où elle reçoit les enseignements d’Aldo Ciccolini pour le piano, et de Jean Hubeau pour la musique de chambre, Marie-Josèphe Jude est récompensée trois ans plus tard de deux Premiers Prix, en même temps que d’une Licence de Concert de harpe de l’École Normale de Paris. Elle se perfectionne ensuite à Londres auprès de Maria Curcio, éminente pédagogue et disciple d’Arthur Schnabel. Finaliste du très réputé Concours Clara Haskil en 1989, et consacrée “Nouveau Talent” aux Victoires de la Musique Classique 1995, elle parcourt les salles et les festivals du monde entier, jouant sous la direction de chefs tels Jun Märkl, Franz Brüggen, Charles Dutoit, Emmanuel Krivine ou François-Xavier Roth avec des orchestres tels que l’Orchestre de Paris, l’Orchestre national de Lyon, Les Siècles, le BBC Scottish Orchestra, l’Orchestre Symphonique de Bâle ou l’Orchestre Philharmonique du Luxembourg. Chambriste confirmée, elle a longtemps partagé la scène avec Laurent Korcia et Michel Portal, et retrouve régulièrement Xavier Phillips, Jean-Marc Phillips, Marc Coppey, Philippe Graffin, Gary Hoffmann, Stéphanie-Marie Degand, Mireille Delunsch ou Delphine Haidan. Elle a également parcouru quasiment tout le répertoire à deux pianos et quatre mains en compagnie de Jean-François Heisser, Brigitte Engerer, Claire Désert, Elena Rozanova et Michel Béroff. Passionnée de ballets, elle a participé à de nombreux spectacles, partageant la scène avec son frère Charles Jude, danseur étoile et directeur du ballet de Bordeaux jusqu’en 2017. Son importante discographie reflète son répertoire de prédilection : elle a enregistré notamment l’intégrale de l’œuvre pour piano de Brahms, puis des œuvres de Clara Schumann, Mendelssohn, Beethoven, Chopin mais aussi Dutilleux, Ohana, Berg, Jolivet et Liszt (en duo avec Michel Béroff) ; un enregistrement de la Symphonie fantastique de Berlioz à deux pianos avec Jean-François Heisser est également paru en 2018 chez Harmonia Mundi. Plus récemment, son album “Flûte transcriptions” enregistré avec Raquele Magalhães pour NoMad Music a reçu un excellent accueil de la critique française et internationale. Nommée en 2016 au CNSMD de Paris après avoir été professeur au CNSMD de Lyon, Marie-Josèphe Jude est depuis 2017 Présidente et directrice artistique de l’Académie Internationale d’été de Nice, et a été en 2019 membre du jury du Concours Marguerite Long. Elle a été nommée Chevalier de la Légion d’Honneur en juillet 2021.
© Éric Manas
Invité des plus grands festivals – Salzbourg, Berlin, Bath, Aldeburgh, La Roque d’Anthéron… -, Florent Boffard a joué entre autres sous la direction de Pierre Boulez, Simon Rattle, Leon Fleisher, et Peter Eötvös avec l’Orchestre National de Lyon, le Philharmonisches Orchester Freiburg, le NDR Elbphilharmonie Orchester et l’Orchestre Philharmonique de Radio France. Soliste à l’Ensemble Intercontemporain de 1988 à 1999, il a côtoyé les principaux compositeurs de notre temps et effectué la création de nombreuses pièces de Boulez, Donatoni, Ligeti ou encore Kurtág. Prix Belmont de la Fondation Forberg-Schneider (Munich) pour son engagement dans la musique d’aujourd’hui, il était en 2019 l’invité du MusikFest Berlin et de l’Elbphilharmonie à Hambourg dans le cadre de “Portrait” consacré au compositeur George Benjamin. Présentant en direct sur ARTE à La Folle Journée de Nantes 2010, “Chopin, une écoute aujourd’hui”, il a réalisé de nombreux ateliers et présentations de concerts, en particulier au festival de La Roque d’Anthéron, et écrit le film “Schoenberg, le malentendu”, qui accompagne son enregistrement de l’œuvre pour piano de Schoenberg paru chez Mirare en 2013 – enregistrement récompensé par 5 Diapasons dès sa sortie et noté Editor’s Choice par Gramophone. Parmi ses enregistrements, on trouve aussi les Structures pour deux pianos de Boulez avec Pierre-Laurent Aimard, la Sequenza pour piano de Berio (DGG), les Études pour piano de Debussy et Bartók, les Sonates pour piano et violon de Fauré avec Isabelle Faust (Harmonia Mundi), et deux récitals parus chez Mirare, l’un dédié à Bartók (2018), l’autre à Boulez (Antiphonie), Beethoven et Berg, paru en janvier 2021. Florent Boffard est actuellement professeur de piano au CNSMD de Paris et à l’IESM d’Aix-en-Provence.
Aux quatre coins du monde, Claire Désert séduit le public par la grâce, la profondeur et l’humilité de ses interprétations. Invitée de festivals prestigieux tels Radio France Montpellier, La Roque d’Anthéron, Lille Piano(s) Festival ou La Folle Journée, et de grandes scènes internationales telles le Kennedy Center de New York, le Wigmore Hall de Londres ou la Seine Musicale à Paris, elle est sollicitée par d’importantes formations symphoniques – Orchestre de Paris, Philharmonique de Radio France, Orchestre Symphonique de Québec, Sinfonia Varsovia… Artiste rare, chambriste hors pair, elle a pour partenaires privilégiés le pianiste Emmanuel Strosser, les violoncellistes Anne Gastinel et Gary Hoffman, les violonistes Philippe Graffin et Tedi Papavrami, le Quatuor Sine Nomine et le Quintette Moraguès. Admise dès l’âge de 14 ans au CNSMD de Paris, où elle obtient deux Premiers Prix en piano et musique de chambre dans les classes de Vensislav Yankoff et Jean Hubeau, elle se perfectionne auprès d’Evgeni Malinin au Conservatoire Tchaïkovski de Moscou, et auprès de Roland Pidoux au CNSMD. Au disque, ses enregistrements solo consacrent Schumann – chez Mirare, les Davidsbündlertänze, l’album “Abendmusik”, dédié à Robert et Clara Schumann et à Brahms, puis la Fantaisie, les Trois Romances et les Scènes de la forêt, qui a obtenu de nombreuses récompenses, et dernièrement, les Études symphoniques opus 13 (septembre 2021). En piano à quatre mains, elle a enregistré chez Mirare trois disques avec Emmanuel Strosser : les Danses slaves de Dvorák, l’album “L’Enfance” regroupant des œuvres de Fauré, Bizet, Debussy et Ravel, et plus récemment les œuvres pour piano à quatre mains de Schubert. À noter aussi ses disques en duo avec la violoncelliste Anne Gastinel dont le dernier, consacré à Chopin et paru en 2021 chez Naïve, a recueilli d’élogieuses critiques.
© Jean-Baptiste Millot
Pianiste incontournable de sa génération, Emmanuel Strosser est l’invité de prestigieux festivals – Festival de l’Épau, La Roque d’Anthéron, La Folle Journée, Festival de Colmar… Sollicité par d’importantes formations symphoniques – Philharmonique de Radio-France, Orchestre National de Lille, Orchestre de Picardie, Orchestre de Chambre de Lausanne… -, il n’en accorde pas moins une place de choix à la musique de chambre : partenaire privilégié d’Olivier Charlier, Jean-Marc Phillips-Varjabédian, Raphaël Pidoux, Peter Wiespelwey, Romain Guyot, et du Quatuor Prazák, membre du Trio Owon en compagnie d’Olivier Charlier et du violoncelliste coréen Sun-Won Yang, il forme aussi un incontournable duo de piano avec Claire Désert. Très présent en Europe, il se produit aussi en Amérique du Sud, aux États-Unis, au Japon et en Corée. Originaire de Strasbourg, Emmanuel Strosser s’est formé avec Hélène Boschi avant de suivre au CNSMD de Paris les enseignements de Jean-Claude Pennetier et Christian Ivaldi. Récompensé de plusieurs Premiers Prix à l’unanimité, il s’est perfectionné auprès de Leon Fleisher, Dmitri Bashkirov et Maria-João Pires. Lauréat du Concours International de musique de chambre de Florence, il a été en 1991 finaliste du Concours Clara Haskil. Ses nombreux enregistrements dont beaucoup ont été salués par la critique comprennent plusieurs disques Fauré et les trois Sonates de l’opus 10 de Beethoven (“Choc” du Monde de la musique). Emmanuel Strosser a gravé aussi plusieurs disques chez Mirare : en solo, deux albums Chabrier et Schubert, et avec Claire Désert, les Danses slaves de Dvorák, l’album “L’Enfance”, dédié aux compositeurs français, et les œuvres pour piano à quatre mains de Schubert. Il a également signé le disque officiel de La Folle Journée “Beethoven” en compagnie du violoniste Olivier Charlier – disque paru en janvier 2020 chez Mirare et qui a été récompensé de 4 Étoiles de Classica.
© Jean-Baptiste Millot
Louée pour son tempérament et l’élégance de son phrasé, la pianiste franco-roumaine Mara Dobresco donne des récitals dans de nombreux pays d’Europe ainsi qu’en Russie, Argentine, Australie, Japon et États-Unis. Jouant en récital ou musique de chambre avec les meilleurs musiciens de sa génération, elle a été l’invitée des plus grandes scènes européennes – Théâtre Mogador, Cité de la musique, Théâtre du Châtelet, Orangerie de Bagatelle, Musée d’Orsay, Salle Pleyel, Concertgebouw d’Amsterdam, Bozar de Bruxelles, Festival d’Aix-en-Provence, La Folle Journée… Fervente interprète du répertoire contemporain, elle collabore avec de nombreux compositeurs : Philippe Hersant, Franck Villard, Philippe Leroux, György Kurtág ou encore Oscar Strasnoy qui lui a dédié plusieurs œuvres. Mara Dobresco s’intéresse aussi à la dramaturgie du geste musical et participe à des projets associant théâtre, littérature et musique. Ses nombreux enregistrements lui ont valu des critiques élogieuses de la presse spécialisée, qui n’hésite pas à comparer à son jeu à celui de Martha Argerich ou de Claudio Arrau. C’est à elle que l’on doit aussi l’enregistrement de la bande son du film “Le concert” de Radu Mihaileanu avec le Concerto n°21 de Mozart dirigé par Adrian Pravaba. À paraître en septembre 2022 chez Scala Music, un nouvel enregistrement intitulé “Le fruit du silence”. Enfant prodige ayant joué avec orchestre dès l’âge de 11 ans, Mara Dobresco est lauréate de nombreux concours internationaux. Boursière des Fondations Yamaha, Meyer, Tarazzi et Nadia et Lili Boulanger, elle a bénéficié du soutien et des conseils de personnalités telles que Martha Argerich, Dominique Merlet, Jean-Claude Pennetier et Pierre-Laurent Aimard, aux côtés desquels elle s’est produite en concert à quatre mains.
© Patrick Kedzia
Paru en septembre 2020, le deuxième disque solo de Nathanaël Gouin – “Bizet sans paroles” (Mirare) – a été encensé par la critique et récompensé d’un Diapason d’Or. Trois ans plus tôt, son premier album intitulé “Liszt macabre” et paru sous le même label avait suscité des réactions enthousiastes de la presse. Incontestablement, Nathanaël Gouin figure comme l’une des voix les plus originales ayant émergé sur la scène musicale de ces dernières années. Soliste recherché, il se produit en Europe, en Asie et aux États-Unis. Invité de salles prestigieuses telles que la grande Salle Pierre Boulez de la Philharmonie de Paris, la nouvelle Scala de Paris, la Seine Musicale à Boulogne-Billancourt, la Salle Rameau à Lyon, le BOZAR et la Salle Flagey à Bruxelles ou la Salle Bourgie à Montréal, il fait l’affiche d’importants festivals tels que La Roque d’Anthéron, les Folles Journées de Nantes, Tokyo, Varsovie et Ekaterinbourg, les Flâneries musicales de Reims et Piano aux Jacobins. Collaborant avec de nombreuses formations – Philharmonique de Liège, New Japan Philharmonic, Orchestre National d’Île-de-France, Sinfonia Varsovia… -, il a enregistré en 2016 (label Outhere) le Concerto pour piano et orchestre d’Édouard Lalo avec le Philharmonique de Liège placé sous la direction de Jean-Jacques Kantorow – disque qui a reçu les meilleures critiques. La musique de chambre est par ailleurs très présente dans sa vie artistique : partenaire régulier de grands interprètes tels Renaud Capuçon, Augustin Dumay, Maria João Pires ou encore Michel Dalberto, il a fondé un duo avec le violoniste Guillaume Chilemme, dont les enregistrements Ravel et Schubert ont été très remarqués. Débutant très jeune l’étude du piano et du violon, Nathanaël Gouin s’est formé aux Conservatoires de Toulouse et de Paris, à la Juilliard School de New York, aux Hochschulen für Musik de Fribourg-en-Brisgau et de Munich ainsi qu’à l’Académie musicale de Villecroze et à la Chapelle Reine Elisabeth où il a reçu durant ses quatre années de résidence les conseils de grands musiciens tels Maria João Pires, Jean-Claude Pennetier, Michel Béroff, Louis Lortie, Rena Shereshevskaya et Dmitri Bashkirov. Lauréat de nombreux concours internationaux – Concours Johannes Brahms de Pörtschach en Autriche (1er Prix), Concours de duos de Suède (1er Prix), Concours de musique de chambre de Lyon -, il est lauréat de la Fondation d’entreprise Banque Populaire et de la Fondation Meyer, et artiste-résident à la Fondation Singer-Polignac.
© Nikolai Lund
Disciple de Brigitte Engerer au CNSMD de Paris, Sélim Mazari reçoit aussi l’enseignement de Claire Désert, Jean-Claude Pennetier et Michel Dalberto. Il parfait sa formation au Royal College de Londres avec Dmitri Alexeev puis à l’University of Music and Performing Arts de Vienne avec Avedis Kouyoumdjian, fin pédagogue et ami de Brigitte Engerer avec lequel il explore le grand répertoire classique – Mozart, Beethoven, Haydn. Chambriste recherché, il collabore avec les violoncellistes Yo-Yo Ma, Henri Demarquette et Victor Julien-Laferrière, les quatuors Hermès, Modigliani et Diotima, les violonistes Augustin Dumay et Raphaëlle Moreau, et le pianiste Tanguy de Williencourt avec lequel il explore le répertoire pour quatre mains et deux pianos. Invité dernièrement des festivals Chopin à Nohant, Piano en Valois, les Solistes à Bagatelle, les Piano Folies du Touquet, Sélim Mazari s’est produit également aux Sommets Musicaux de Gstaad, à la Folle Journée de Nantes, à la Fondation Vuitton, aux Grands Interprètes à Périgueux et au Louvre-Lens. Entamant au disque une collaboration avec le label Mirare, il a sorti en janvier 2020 son premier disque solo dédié aux variations de Beethoven dont les redoutables Eroïca, disque qui a reçu un Diapason d’Or, une sélection ARTE et nombre de critiques élogieuses. Sélim avait été la même année invité par Daniel Barenboim à participer à ses master classes sur les Sonates de Beethoven à la Boulez Saal de Berlin. Un album de duos avec Sophie Dervaux, basson solo de l’Orchestre Philharmonique de Vienne, est paru depuis chez Berlin Classics ; Sélim a participé aussi au nouveau CD de Joséphine Olech, “Reconnect”, paru dernièrement chez Es-Dur. Vient de paraître également, chez Mirare, un enregistrement des Concertos n°12 et n°14 de Mozart avec Paul Meyer et l’Orchestre de chambre de Mannheim. Sélim s’est produit cette saison à Piano à Lyon aux côtés du Quatuor Modigliani, à l’Opéra de Toulon en solo et à quatre mains avec le pianiste Adi Neuhaus, aux Rencontres Musicales d’Évian, au Grand Théâtre de Provence avec l’Orchestre de chambre de Mannheim, à l’Opéra de Saint-Étienne ainsi qu’en tournée avec le violoniste Augustin Dumay et aux côtés du Trio Arnold en quatuor avec piano. Ses débuts à la Philharmonie de Paris, dans le cadre d’une tournée de l’Orchestre d’Île-de-France placé sous la direction du Maestro Vassily Sinaisky, sont prévus en mars 2023.
Jean-Marc Phillips-Varjabédian violon
Raphaël Pidoux violoncelle
Vincent Coq piano
Issu du CNSMD de Paris, les membres du Trio Wanderer ont choisi le voyage pour emblème : celui, intérieur, qui les lie étroitement à Schubert et au romantisme allemand, et celui, ouvert et curieux, qui explore le répertoire de Haydn à la musique d’aujourd’hui. Célébré dans la presse internationale pour un jeu d’une extraordinaire sensibilité et une complicité presque télépathique, l’ensemble est aujourd’hui l’une des formations de musique de chambre les plus demandées au monde. Formé auprès de grands maîtres tels Jean-Claude Pennetier, Jean Hubeau, Menahem Pressler du Beaux-Arts Trio et les membres du Quatuor Amadeus, le Trio est lauréat de l’ARD de Munich en 1988 et de la Fischoff Chamber Music Competition aux États-Unis en 1990. Ses membres ont par ailleurs suivi, dans les mêmes années, les master classes de musique de chambre du Festival de La Roque d’Anthéron – master classes qu’il animent aujourd’hui et depuis plus de dix ans comme professeurs. Invité de scènes prestigieuses – Musikverein de Vienne, Philharmonie de Berlin, Théâtre des Champs-Élysées, Wigmore Hall, Opéra de Pékin, Teatro Municipal de Rio de Janeiro, Scala de Milan, Kioi Hall de Tokyo… – et de festivals internationaux tels Edimbourg, Montreux, Salzbourg, Schleswig-Holstein, La Roque d’Anthéron, Osaka, La Folle Journée ou Rheingau, il a joué avec orchestre dans le répertoire de triples concertos sous la direction de Yehudi Menuhin, Christopher Hogwood, François-Xavier Roth, Charles Dutoit et James Conlon avec l’Orchestre National de France, le Radio Symphonie Orchester de Berlin, le Sinfonia Varsovia, l’Orchestre de Chambre de Paris ou l’Orchestre Philharmonique de l’Oural, parmi d’autres. Passionné de musique contemporaine, le Trio Wanderer a créé plusieurs œuvres de Thierry Escaich, Bruno Mantovani, Frank Michael Beyer, Matteo Francescini, Christian Rivet et Philippe Hersant. Abondamment primée par la critique, sa discographie est riche à ce jour d’une vingtaine d’enregistrements (chez Sony Classical et Harmonia Mundi essentiellement) consacrant un vaste répertoire de trio – de Haydn à Copland en passant par Beethoven, Schubert et Brahms (intégrales), Mendelssohn, Smetana, Dvorák, Tchaïkovski, Chostakovitch, Fauré, Pierné, Saint-Saëns, Chausson et Ravel -, mais aussi de quintette (La Truite de Schubert, Quintette de Hummel) et de concerto (Triple Concerto de Beethoven, triples Concertos de Martinu). Son dernier enregistrement paru en mai 2021 et consacré aux trios, et aux quatuor et quintette avec piano de Schumann a été récompensé d’un Diapason d’Or. Le Trio Wanderer a reçu à trois reprises la Victoire de la Musique du Meilleur ensemble instrumental de l’année. Enseignant au CNSMD de Paris et à la Haute École de musique de Lausanne, ses membres ont été promus en 2015 au grade de Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres, et un livre d’Olivier Bellamy, Trio Wanderer, 30 ans, le bel âge, retraçant la carrière de l’ensemble, est paru en 2017 aux Éditions Art3.
© Christophe Grémiot