Considéré comme l’un des meilleurs talents de sa génération, Adam Laloum a reçu une reconnaissance internationale en remportant en 2009 le Premier Prix du prestigieux concours Clara Haskil. Récompensé en 2017 par les Victoires de la Musique Classique dans la catégorie “Soliste instrumental”, il a eu l’occasion de se produire en concerto avec le Mariinsky Orchestra, le Deutsches Sinfonieorchester Berlin, l’Orchestre de Chambre de Lausanne, l’Orchestre National de Belgique, les orchestres philharmoniques de Radio France et de Monte-Carlo… sous la direction de Valery Gergiev, Nicholas Collon, Joshua Weilerstein, Sir Roger Norrington et Alain Altinoglu. Invité en récital de grandes salles – Théâtre des Champs-Élysées, Wigmore Hall, Herkulessaal de Munich, Auditorium du Louvre, Palais des Beaux-Arts de Bruxelles… -, il se produit sur la scène des festivals de Verbier, La Roque d’Anthéron, Klavier-Festival Ruhr, SWR Schwetzinger Festspiele, La Folle Journée et Piano aux Jacobins, entre autres. Adam Laloum a enregistré trois albums solo chez Mirare – un premier disque Brahms salué par la critique, un disque Schumann (Diapason d’Or, Grand Prix de l’Académie Charles Cros, “ffff” de Télérama…) et un album associant Schumann et Schubert. Sont parus depuis chez Harmonia Mundi, en 2020 deux Sonates de Schubert – album encensé par la critique – et en 2021, un disque Brahms (Sonate n°3 et Fantaisies opus 116) qui a reçu le “Choc” de Classica. Avec orchestre, il a enregistré chez Sony les deux Concertos pour piano de Brahms avec le Rundfunk Sinfonieorchester de Berlin sous la direction de Kazuki Yamada. Musicien de chambre passionné – il est d’ailleurs co-fondateur et directeur artistique, depuis 2015, du festival des Pages Musicales de Lagrasse consacré à ce répertoire -, il a enregistré plusieurs disques avec le Trio Les Esprits, un disque Brahms avec Raphaël Sévère et Victor Julien-Laferrière, et un disque Schumann, Schubert et Brahms avec l’altiste Lise Bertaud. Formé au Conservatoire de Toulouse, Adam Laloum a intégré à 15 ans le CNSMD de Paris dans la classe de Michel Béroff ; il a par la suite été admis en cycle de perfectionnement au CNSMD de Lyon, dans la classe de Géry Moutier, avant de rejoindre la classe hambourgeoise d’Evgeni Koroliov, Prix Clara Haskil 1977.
© Harald Hoffmann-Sony Music