Née en 1995 dans une famille de musiciens russes, Nathalia Milstein est initiée très jeune au piano par son père. Intégrant la Haute École de Musique de Genève dans la classe de Nelson Goerner, elle se perfectionne à la Barenboim-Said Akademie de Berlin avec Nelson Goerner également, puis András Schiff à partir de 2018. Recevant parallèlement en master classes l’enseignement de pédagogues éminents tels Daniel Barenboim, Mikhail Voskressensky, Elena Ashkenazy, Menahem Pressler et Enrico Pace, elle remporte le 2ème Prix du Concours international de piano de Corbelin en 2013, le 1er Prix du Concours international de piano de Gaillard en 2014, et devient à 20 ans la première femme à remporter, en mai 2015, le 1er Prix du Concours international de piano de Dublin, qui lui ouvre les portes d’une carrière internationale. Récompensée en 2017 du Prix Jeune Soliste des Médias Francophones Publics décerné par les radios française, suisse, belge et canadienne, elle est l’invitée de scènes prestigieuses en Europe et en Amérique du Nord – Carnegie Hall de New York, National Concert Hall de Dublin, Wigmore Hall de Londres, Gewandhaus de Leipzig, Pierre Boulez Saal de Berlin… -, et de festivals tels que La Roque d’Anthéron, Lille Piano(s) Festival, La Folle Journée, les Flâneries musicales de Reims ou le Zaubersee Festival de Lucerne. Passionnée de musique de chambre, elle fait aussi l’affiche de festivals dédiés à ce répertoire tels que le West Cork Chamber Music Festival, le Schiermonnikoog Festival ou le Scaldis Festival aux Pays-Bas, et forme depuis plusieurs années un duo avec sa sœur la violoniste Maria Milstein ; les deux artistes ont d’ailleurs enregistré (chez Mirare) deux albums : “La Sonate de Vinteuil” en 2017, et “Ravel Voyageur” en 2019. Soutenue par la Fondation Safran et la Fondation Tempo, Nathalia Milstein a enregistré en 2018 sous le même label un premier disque solo associant Ravel et Prokofiev, puis l’album “Visions fugitives” paru en septembre 2021 avec des œuvres de Liszt, Bartók, Chopin, Arzoumanov et Prokofiev et qui a obtenu le “Choc de l’Année” de Classica.
© Foppe Schut