Née en 2007 dans une famille de musiciens, Alexandra Dovgan débute très jeune l’étude du piano. Lauréate de cinq concours internationaux parmi lesquels le Concours Vladimir Krainev de Moscou, elle n’a que 10 ans lorsqu’elle remporte le Grand Prix du IIème Concours international “Grand Piano” présidé par Denis Matsuev, dont les enregistrements ont été diffusés sur YouTube et Medici.tv. Louée pour sa profondeur, son imagination et sa pureté d’expression, Alexandra se distingue par un jeu dépourvu d’esbroufe ou de démonstrations techniques superflues ; ainsi malgré son jeune âge, elle a déjà fait ses débuts dans des salles de concert parmi les plus prestigieuses : en 2018, elle ouvre à Saint-Pétersbourg le Festival international de piano Mariinsky aux côtés de Denis Matsuev et Valery Gergiev ; l’année suivante, elle se produit à la Philharmonie de Berlin, au Concertgebouw d’Amsterdam et au Konzerthaus de Vienne ; en juillet 2019, elle impressionne la critique et le public avec un récital au Festival de Salzbourg, suivi quelques mois plus tard d’un concert triomphal au Théâtre des Champs-Élysées. En 2020, elle donne malgré la pandémie une série de concerts impressionnants, retournant notamment à Salzbourg pour jouer avec l’Orchestre du Mozarteum dirigé par Trevor Pinnock, et jouant avec l’Orchestre Philharmonique de Stockholm et Ton Koopman ainsi qu’avec l’Orchestre Symphonique de Barcelone et Kazushi Ono. Cette saison l’a menée au Japon pour ses débuts en récital et avec orchestre avec le Kioi Sinfonietta et Trevor Pinnock. Applaudie en récital au Konzerthaus de Vienne, à la Boulez Saal de Berlin, au Munich Prinzregententheater, au Théâtre des Champs-Élysées, au Musée Gulbenkian de Lisbonne, au Stuttgart Liederhalle ainsi qu’à Turin, Milan, Bâle, Belgrade, Nantes et Florence, elle a participé aux festivals européens les plus prestigieux – Klavier-Festival Ruhr, La Roque d’Anthéron (qui l’accueille à nouveau cet été), Rheingau Musik Festival, Gstaad Menuhin Festival, festivals de Grenade et Malaga… -, et sera cet été au Festival de Verbier.
©Irina-Schymchak